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QUI ETAIT JEAN-JACQUES MATHOU

 

 

 

 

Jean-Jacques Mathou naquit le 22 avril 1954 à Cuzance dans le Lot. A 14 ans il annonça à ses parents qu’il voulait être cuisinier. Il quitta donc le domicile familial pour entrer en apprentissage au Château de Castel-Novel en Corrèze. Son maître d’apprentissage sentant déjà que ce « jeune » avait un avenir prometteur le mit à l’épreuve. Il le plaça dans des restaurants de bonne réputation de la région du Sud Ouest. Jean-Jacques obtint le CAP de cuisinier en juin 1972. Dans la même année, il lui fût décerné le titre de Meilleur Apprenti Cuisinier de la Région Midi-Pyrénées, début d’une longue série de titre. Il rejoignit ensuite le prestigieux restaurant de Raymond Oliver à Paris « Le Grand Véfour ». En 1973, il remporte le concours de Meilleur Apprenti Cuisinier de France. Titre convoité qui distingue des jeunes au potentiel exceptionnel. Après ce passage dans la capitale Jean-Jacques senti le besoin de venir se ressourcer dans sa terre natale. Il resta de nouveau 3 années dans sa région. En 1976, retour à Paris au côté d’un homme qui des années plus tard sera nommé cuisinier du siècle par ses pairs, Joël ROBUCHON, il rentre donc à l’Hôtel Concorde Lafayette où il occupa la fonction de second de cuisine jusqu’en 1982. Son passage dans cet établissement fût une étape déterminante dans son parcours professionnel. Jean-Jacques devint Compagnon du Tour de France des Devoirs Unis en 1980, un tournant dans sa carrière. En 1982, il vint ici à Versailles à L’Hôtel Trianon Palace en qualité de chef de cuisine ou il excella durant 10 années. Malheureusement, comme tant d’autres de cet établissement, il fût licencié économique en 1992

 

Arrivé au faîte de sa carrière, après mûre réflexion, en 1992, il choisit d’entrer au Sénat, Assemblée Parlementaire à part entière, mais aussi et c’est un plus, représentant des Collectivités Territoriales et des Terroirs de France. Ce fût pour lui un monde nouveau, une culture différente, un nouveau défi. Il s’adapta rapidement à ce poste nouveau. Il y entra comme Chef de Cuisine à la Présidence.

Là encore, son souci de bien faire lui intima de tenter une prouesse exceptionnelle. Et ce fût au prix d’un travail acharné qu’il remporta le titre de Meilleur Ouvrier de France, catégorie Cuisine Restauration en 1993.

Sa conscience professionnelle, sa fiabilité, son souci de la perfection dans le travail et son dévouement furent récompensés par sa nomination à la fonction d’Intendant de la Présidence du Sénat de 1993 à 2003.

 

En Janvier 2000, la Fondation Européenne de la Culture lui décerna le Prix Culinaires des régions Européennes en reconnaissance de ses performances, de sa créativité, de ses mérites pour l’épanouissement de la Cuisine Européenne. Il devint Membre d’Honneur des Toques Françaises en

novembre 2003. Il instaura au sein de notre association la créativité du Trophée Jean Delaveyne ou en 2003 il composa le thème du plat. Par cet investissement personnel il voulut transmettre le savoir faire de la profession à ceux qui voulurent se ranger à ses côtés.

 

Toute sa vie ce fût un homme avec un caractère bien trempé, parfois rugueux et exigent avec les autres comme avec lui même.

 

Il s’était fixé un objectif : le devoir.

 

-         devoir d’acquitter toujours sa tâche,

-         devoir de faire toujours mieux,

-         devoir de faire toujours plaisir,

-         devoir d’aller toujours plus loin,

-         de voir de se hisser toujours plus haut.

 

Mais la main du destin ne lui laissa pas le temps de l’accomplir car Jean-Jacques Mathou quitta ce monde ici-bas le 18 Août 2003 à l’âge de 49 ans.

 

 

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